Wenn Mutter Natur sich ihre Rechte nimmt. Jonk, der Fotograf des Verlassenen
Er hat die Finanzwelt für die Fotografie verlassen. Das Vergängliche für das Ewige. Die menschlichen Schäden zugunsten der Natur. Fotograf Jonk, 36 Jahre alt, ist ein Autodidakt, wenngleich er seit dem 19. Lebensjahr mit Leidenschaft fotografiert. Der Autodidakt führt uns didaktisch vor Augen, was der Mensch zurücklässt auf dem Planet Erde: Autowracks, verlassene Häuser, Hotels, Schwimmbäder, Rutschbahnen, Flughäfen… Die Liste ist lang,
ganz gleich ob in Frankreich, Deutschland, Europa, Asien oder dem Rest der Welt. Die Fotos können einem Angst einflössen, selbst wenn Jonk hinter dem Auge seiner Canon-Kamera nur die « Ästhetik der Orte » sieht und sich als « Philosoph » und « Poet » des Vergänglichen versteht. Wenn der Mensch stirbt und seine Spuren verblassen, überlebt die Natur und nimmt sich ihr Recht. « Besonders beeindruckend ist die opulente Natur Asiens in dieser Hinsicht. », erklärt Jonk. Sämtliche Reisen – bisher in über 50 Länder – werden « minutiös mit google maps vorbereitet ». Die Internetreise geht bei Jonk der echten Reise voraus. Nach sechs Büchern hat der Fotograf seinen eigenen Verlag gegründet, um als Autor « angemessen » zu verdienen und die Freiheit zu haben, das Buch von A bis Z zu gestalten. Berühmtheiten wie Yann-Arthus Bertrand haben die Vorworte geschrieben. Sie waren von Jonks fotografischem Ansatz und seinem philosophisch-ökologischen Anliegen überzeugt. Ein Blick in das neueste Buch mit 221 Fotografien « Naturalia II « zeigt in 17 Ländern wie wir die Welt vernachlässigen – es beginnt oft schon im eigenen Garten…
Bettina de Cosnac, Hg. und Chefredakteurin Monumentum Nostrum
Quand Dame Nature reprend ses droits – Jonk, un photographe de l’abandon
Il a quitté le monde de la finance pour la photo. L’éphémère pour l’éternel. Les dégâts de l’homme pour la nature. Le photographe Jonk, 36 ans, est un autodidacte de la photo, même s’il l’a pratique passionnément depuis l’âge de 19 ans. Un autodidacte qui nous montre en didacte ce que l’homme abandonne et néglige sur la planète à savoir des carcasses de voitures, des manoirs, des hôtels, des piscines, des tobogans, des aéroports… La liste est longue que ce soit en France, en Allemagne, en Europe, en Asie et un peu partout sur le globe. Ces
photos peuvent faire peur. Comme dit Jonk dans l’interview, il veut ‘interpeller », faire « réfléchir » même si lui il ne voit que « l’esthétique des lieux » derrière l’oeil de sa caméra Canon. Son approche se veut « philosophique ». Si l’homme meurt et ses traces disparaissent, la nature, elle, survit et persiste, même péniblement. Ces lieux à l’abandon, le photographe les trouve avec « une préparation minutieuse des voyages, en zoomant sur google maps le plus près possible. » Jonk voyage avec internet avant de voyager pour de bon. « Le plus impressionnant ce sont les jardins en Asie. La nature reprend le dessus avec une opulence impressionnante. » Et donne des lieux poétiques. Après six livres, Jonk a créé sa propre maison d’édition pour mieux gagner sa vie, car les éditeurs ne payent quasi rien à l’auteur. Il a raison, surtout comme il peut créer son livre de « A à Z », décider des polices, de la mise en page, des couleurs. Son dernier « Naturalia II » avec 221 photos réalisés dans 17 pays. Pour tous ses livres, il a gagné des préfaces de gens célèbres dont Yann-Arthus Bertrand. Ils l’ont écouté, regardé ses photos et jugé bon son approche éco-philosophique. A nous de feuilleter ses livres pour se rendre compte à quel degré nous (mal-)traitons dame nature. A commencer souvent dans notre propre jardin et maison où nous laissons bien des coins à l’abandon… (MoNo)