Tribune franco-allemande des Parcs, Jardins et Monuments Historiques – Deutsch-Französisches Park-, Garten- und DenkmalMagazin

Von französischem Savonnières-Stein, deutschen Skulpturen und asiatischen Tempeln – Professor Hans Leisen kümmert sich um steinerne Denkmale

 

Hans LeisenHans Leisen liebt Frankreich, Steinbrüche und damit auch den Savonnières-Stein. Auf letzteren stieß der Kölner Professor, seine Frau und Kollegen bei ihren Arbeiten an bedrohten Skulpturen am Kölner Dom, darunter die Engel am Südturm, Karl-den-Grossen und Skultpuren am Westportal . Bei Untersuchungen mit Ultraschall und Bohrwiderstandsmessungen bemerkten sie schnell, was für einen ausserordentlichen Stein sie vor sich hatten: Den sich bei extremen Witterungen gut bewahrenden französischen Savonnières-Stein aus der Region südlich von Bar-le-Duc. Dort und generell in Westlothringen ziert er vor allem stattliche Grabmäler; europaweit hingegen, eine Vielzahl sakraler und weltlicher Bauten. Lange dachten Wissenschaftler, seine Verbreitung bis nach Wien und Böhmen sei französischen Reparationszahlungen nach dem deutsch-französischen Krieg 1870/71 in Form von Materialien geschuldet. Eine These, die das Team um Prof. Leisen in einer 2015/16 zu veröffentlichenden, über 200 Seiten langen Studie über Ursprung, Beschaffenheit und Verbreitung des Steins korrigiert. Dafür stiegen sie seit 2007 in französische Steinbrüche, untersuchte Gesteinsproben, kooperierte im Sinne von „unten“ getragener deutsch-französischer Freundschaft mit französischen Privatleuten, weniger mit französischen Wissenschaftlern, da dieser Kalkstein, zugehörig zu den Oolithen, in Frankreich bislang weniger die Forschung interessierte bzw. vereinzelte Forschungen nicht zugänglich sind. Die Mit der Veröffentlichung seiner der deutschen Studie wird es vielleicht anders werden.

Skulpturen, die aus dem fein zu bearbeitenden und witterungsbeständigen Savonnières-Stein gemeißelt wurden, gibt es genug. Denkmalgeschützte Monumente auch. Als langjähriger leitender Mitarbeiter im Bayrischen Landesamt für Denkmalpflege weiß Hans Leisen Bescheid. Dort arbeitete er ab 1985 im ersten Labor für naturwissenschaftliche Materialkunde an einem Denkmalamt ein. Stolz berichtet er, dass er unter dem langjährigen ICOMOS-Präsidenten Prof. Dr. Michael Petzet, damals Generalkonservator des Bayrischen Landesamtes für Denkmalpflege, gearbeitet hat, beim berühmten Professor Klemm in München promovierte und den praxisorientierten Studiengang für Steinrestauratoren an der FH-Köln in den 90er Jahren aufbaute. Nach ausgedehnten ersten Studienprojekten in Deutschland und Uruguay, arbeitete er mit 47 Jahren am Angkor Wat in Kambodscha und, seit dem Hochwasser 2011, nunmehr als Rentner und Freiwilliger in Ayutthaya, Thailand.

Ayutthaya Wat-P_G4Als Experte für steinerne Baudenkmäler konserviert der Professor mit einem kleinen Team von Studentinnen und Absolventen der Kölner und Hildesheimer Fachhochschule derzeit die Stuckdekoration am berühmten Wat Ratchaburana. Das deutsche Auswärtige Amt ist Geld- und Projektgeber. Aber die Haushaltskürzungen betreffen auch sein Projekt. So hofft Dr. Hans Leisen auf private Spenden. Zum Beispiel seitens Asienbegeisterter und Asienreisender. Im Gegenzug kann man ihn auf der Baustelle antreffen oder ihn vielleicht für den einen oder anderen Vortrag gewinnen. Ende 2016, spätestens 2017, hofft er mit der Restaurierung fertig zu sein, vorausgesetzt er kann die thailändischen Konservatoren leichter als bisher vom modernen und wissenschaftlich basierten Konservierungsansatz des deutschen Teams überzeugen. Die Ausbildungsgänge sind länderspezifisch. Die Herangehensweisen und Erfahrungen sowie das Know-How auch. Meinungsverschiedenheiten sind vorprogrammiert, auch wenn das deutsch-thailändische Arbeitsteam vor Ort an einem Strang zieht. Was letztlich zählt ist die seit dem Hochwasser 2011 überfällige Rettung der Tempel und vor allem auch die noch ausstehende Inventarisierung der in Ayutthaya – dem thailändischen „Angkor Wat“ – angehäuften, beeindruckenden Reichtümer der Vergangenheit. Auch hierfür Bedarf es internationaler Hilfe und Mittel. Kontakt und Auskunft: hans.leisen@fh-koeln.de

 

Dr. Bettina de Cosnac, Journalistin, Buchautorin, Chefred. Monumentum Nostrum

 

 

De la pierre de Savonnières, des sculptures allemandes et des temples asiatiques – le professeur Hans Leisen soigne des monuments en pierre 

Karl der Grosse Kölner DomHans Leisen aime la France. Mais aussi des carrières et ainsi la pierre de savonnières. Cette dernière, il la découvrit ensemble avec sa femme et des collègues universitaires lors de leur travail sur les sculptures menacées de la célèbre cathédrale de Cologne. Parmi elles, les célèbres anges de la tour sud, Charlemagne et les sculptures du portail ouest. En faisant des recherches à l’aide d’un échosondeur, l’équipe s’est vite rendu compte de quelle pierre extraordinaire les oeuvres étaient faites. En effet, la pierre de savonnières se conserve bien même dans des conditions météorologiques extrêmes. En même elle est très souple à la taille. Provenant de la région au sud de Bar-le-Duc, elle y décore notamment de magnifiques sépultures de cimetières. Dans le reste de l’Europe, elle fût utilisée plutôt pour la construction de monuments qu’ils soient religieux ou profanes. Longtemps, les scientifiques pensaient que son utilisation jusqu’en Bohème ou à Vienne était due aux réparations de guerre que la France devait payer suite à sa défaite lors de la guerre de 1870. On pensait qu’elle payait sous forme de « pierre ». Cependant, Hans Leisen de l’université de Cologne et son équipe réfutent cette théorie dans une épaisse étude prête à être publiée en 2015/2016. Depuis 2007, ils examinent les carrières de cette pierre autour de Bar-le-Duc. « Aidés par des propriétaires privés et quelques passionnés, une sorte d’amitié franco-allemande autour de cette pierre s’est crée, « précise-t-il, tout en regrettant qu’aucune étude française ne soit accessible sur cette belle pierre calcaire de la famille d’oolithe et si malléable à sculpter.

Depuis longtemps  le professeur Hans Leisen se consacre aux monuments en pierre : que ce soit en 1985 lors de son travail au laboratoire scientifique du « Bayrisches Landesamt für Denkmalpflege », premier laboratoire rattaché à une administration de monuments historiques ou lors de son doctorat en géologie auprès du célèbre professeur Klemm. Toujours en Bavière, il était aussiEngel Kölner Dom un collègue de l’ancien Président extraordinaire d’ICOMOS, Professeur Michael Petzet. Dans les années 90, il créa à la Fachhochschule de Cologne un cycle d’ études de « restaurateur en pierre », études universitaires d’orientation à la fois théorique et pratique.

Après de multiples voyages d’études en Afrique du Sud et en Uruguay, il commença à 47 ans à travailler sur les pierres d’Angkor Wat au Cambodge. Suite à un appel au secours de la Thailande, il y travaille à la sauvegarde des magnifiques temples d’Ayuthaya, endommagés par le déluge en 2011. Bien qu’à la retraite et ainsi bénévole, Hans Leisen a su mobiliser une équipe d’étudiants des « Fachhochschulen » de Cologne et de Hildesheim pour conserver les travaux de stucs et les fresques en pierre au temple Wat Ratchaburana.

Le Ministère des affaires étrangères allemand soutient le projet. Mais les économies de budget le touche aussi. Aussi espère-t-il trouver des mécènes privés, tels des amateurs d’Asie ou de fans de temples. Le projet devrait se terminer fin 2016 debut 2017 à condition que son expertise d’une restauration moderne soit reconnue et acceptée par les conservateurs thaïlandais. D’autres pays, d’autres formations, d’autres approches… Même si l’équipe germano-thaïlandaise sur place travaille en parfaite harmonie. Ce qui compte, c’est de sauver un impressionnant monument en pierre appartenant au « Anchor Wat » thailandais. Et de dresser un inventaire des sculptures, inventaire jamais fait. En attendant leur restauration, des têtes et de bustes de bouddhas, témoins silencieux d’un riche passé culturel et d’un savoir faire exceptionnel, sont parsemés par-ci, par-là sans que l’on sache leur nombre. Ce projet aussi demande des fonds. En contrepartie de toute donation, le professeur Hans Leisen pourrait vous guider en tant que chef du projet sur son site de restauration ou vous donner une conférence. A voir avec lui.  Contact et renseignements: hans.leisen@fh-koeln.de  (MoNo)

 

 

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